Certaines activités passent mieux que d’autres. Il vrai que leur demander de dessiner entraine parfois un blocage. Il faut très vite trouver d’autres thématiques plus appropriées et qui correspondent mieux au public.

Les mandalas sont des outils formidables. Ils sont déjà dessinés et il suffit de poser les couleurs.

L’effet est sans appel, apaisement, douceur, précision du trait, très vite les groupes se sentent à l’aise.

J’ai observé que si on arrive à enlever cette peur, ce stress de l’atelier, du dessin, alors il se passe quelque chose de magique. Les langues de délient et chacun s’exprime sur le sujet qui l’intéresse.

Quand il y a des blocages, au début par exemple, je m’installe avec eux, je participe et parfois j’interviens sur leur dessin, je griffonne, je laisse mon enfant libre s’exprimer.

Du coup, en ne voyant pas comme un animateur qui reste au-dessus type maître d’école, mais comme une personne avec eux, au milieu d’eux, échangeant normalement, sans critique, sans jugement, elles se mettent à réaliser leurs propres mandalas.

Même les plus réfractaires, par exemple une dame avec un handicap important, s’est tellement appliquée que l’ensemble des pensionnaires ont applaudis à la fin…